En Ouzbékistan, l’accès au permis de conduire va connaître un virage important : la partie théorique de la formation ne sera bientôt plus requise, ce qui pourrait transformer profondément la délivrance des permis de conduire.
Au 1er février 2026, l’apprentissage théorique ne sera plus exigé
À partir du 1er février 2026, les candidats au permis de conduire — catégories « A » (motos) et « B » (véhicules légers) — pourront passer à l’avenir l’examen sans suivre obligatoirement de cours de théorie en auto-école. Le gouvernement ouzbek a publié un décret en ce sens, précisant que « l’apprentissage de la partie théorique en auto-école ne sera pas obligatoire » à partir du 1er février 2026 pour les catégories A et B.
La réforme s’appuie sur un décret du Cabinet des Ministres de l’Ouzbékistan daté du 25 octobre 2025, selon lequel les candidats pourront « acquérir la partie théorique du programme eux-mêmes (en ligne, hors ligne ou à leur rythme) ». En revanche, pour la partie pratique, l’apprentissage via une auto-école (centre agréé) reste obligatoire. Par ailleurs, la réforme crée également une nouvelle sous-catégorie « A1 » (mopeds et scooters) à partir du 1er janvier 2026 pour laquelle l’apprentissage en auto-école ne sera pas obligatoire.
Permis de conduire : davantage de souplesse pour apprendre la partie théorique
Ce changement majeur dans l’attribution du permis de conduire répond à plusieurs objectifs. D’abord, il s’agit de réduire les coûts et les barrières d’accès à l’obtention du permis : supprimer l’obligation de cours théoriques en auto-école rend la procédure plus souple. Ensuite, cette réforme s’inscrit dans la logique de modernisation et de digitalisation : l’auto-école n’est plus l’unique voie pour la théorie. Ce choix peut aussi accélérer l’entrée sur le marché du travail pour les jeunes ouzbeks, notamment ceux visant les deux-roues et les scooters (catégorie A1).
Cependant, en termes de sécurité routière, cette réforme suscite des interrogations : si l’apprentissage théorique devient facultatif, il faudra que l’examen de théorie soit rigoureux afin de garantir que les conducteurs connaissent bien les règles de circulation, les comportements de sécurité et les risques. En tout état de cause, la réforme ne supprime pas l’aspect pratique de la formation, qui reste indispensable pour l’obtention d’un permis de conduire.
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