Le Kirghizstan vient de se doter d’un nouvel outil numérique baptisé « Salamattyk ukugu », destiné à améliorer l’accès aux soins médicaux gratuits. En pleine réforme de la santé, ce service vise à mettre fin aux dépenses indues des citoyens, victimes d’une information juridique complexe quant à leurs droits.
Soins médicaux au Kirghizstan : un fossé informationnel entre gratuité de droit et paiement effectif
Dans le cadre du programme « Accélérateurs gouvernementaux », le Premier ministre Adylbek Kasymaliev a annoncé le 2 septembre 2025 le lancement d’un service numérique offrant un accès simplifié aux soins médicaux gratuits. Cette initiative entend répondre à un besoin urgent d’information, alors que l’application est programmée pour être opérationnelle sous 100 jours.
Le Kirghizstan investit dans la gratuité des soins via le Programme des garanties publiques, pourtant mal connu du grand public. Le Premier ministre a souligné que « beaucoup de citoyens ignorent leurs droits aux services médicaux gratuits ou à tarif préférentiel », ce qui les pousse à payer pour ce qui devrait être gratuit, voire recourir aux cliniques privées, causant une charge financière inutile pour les familles L’enjeu est clair : que personne ne paie pour des services qui sont gratuits pour tous, de plein droit.
« Salamattyk ukugu », un service personnalisé et intégré
Le nouveau dispositif, baptisé « Salamattyk ukugu » (« Droit à la santé »), sera intégré à l’application mobile nationale « Tunduk », déjà utilisée par une large partie de la population. Il offrira une information personnalisée sur les soins médicaux accessibles à chaque citoyen selon des critères comme l’âge, le statut social, les indications médicales et la couverture d’assurance. En quelques clics, chacun saura quels soins il peut recevoir sans frais ou à tarifs réduits.