Lors d’une réunion à l’ONU le 11 mars 2025, le Tadjikistan a proposé une résolution visant à encadrer le développement de l’intelligence artificielle (IA). Cette initiative se concentre sur la création de mécanismes internationaux de régulation, tout en prenant en compte les besoins des pays en développement. Un projet de centre régional d’IA en Asie centrale a également été annoncé.
Une proposition ambitieuse pour l’encadrement de l’IA
Le 11 mars 2025, le Tadjikistan a pris la parole à l’ONU en proposant une résolution qui vise à établir des mécanismes de régulation de l’intelligence artificielle, avec un accent particulier sur les pays en développement. Le ministre de l’Industrie et des Nouvelles Technologies, Sherali Kabir, a présenté cette initiative lors d’une réunion à New York, soulignant l’importance d’un cadre international pour garantir un équilibre entre l’innovation technologique et la sécurité mondiale. Ce projet propose des normes éthiques pour le développement de l’IA, tout en facilitant son adoption par des économies émergentes.
En collaboration avec d’autres nations, le Tadjikistan aspire à intégrer des mécanismes qui garantiront que l’IA soit utilisée de manière responsable et transparente. Le document soutenu par plusieurs pays inclut des propositions pour que l’IA ne devienne pas uniquement un levier économique, mais également un outil pour renforcer la sécurité mondiale. L’accent est mis sur l’inclusion des pays ayant différents niveaux de développement technologique, afin de favoriser une adoption équilibrée et progressive.

Un centre régional d’IA pour l’Asie centrale
Dans le cadre de cette initiative, le Tadjikistan a aussi suggéré la création d’un Centre régional d’intelligence artificielle en Asie centrale. Ce centre, qui serait une plateforme pour mutualiser les ressources et coordonner des recherches conjointes, a pour objectif de soutenir les startups locales et d’améliorer la coopération régionale dans ce domaine. Le ministre Sherali Kabir a précisé que cette initiative permettrait de mettre en place des systèmes de partage de données et des capacités de calcul adaptées aux besoins de la région.
Ce centre deviendrait un moteur du développement durable de l’IA, garantissant à la fois transparence et efficacité. Les représentants du Tadjikistan ont également souligné la nécessité de standards communs pour l’utilisation de l’IA, notamment dans les secteurs économiques clés comme l’industrie et l’agriculture, qui pourraient bénéficier d’une adoption sécurisée et éthique de ces technologies avancées.