Le Kazakhstan prévoit d’augmenter considérablement l’utilisation du gaz naturel comprimé (GNC) et liquéfié (GNL) dans les années à venir. Selon le ministère de l’Énergie, le nombre de bus fonctionnant au GNC devrait atteindre 5.143 d’ici 2029, contre 2.700 actuellement. De plus, de nouvelles stations de compression de gaz seront construites pour soutenir cette expansion.
Bus à gaz : le Kazakhstan chercher à attire des investissements privés et publics
Le plan de développement gazier sur cinq ans, publié par le ministère, inclut la construction des premières usines de GNL afin de constituer un marché intérieur pour ce combustible. À l’horizon 2029, la capacité des infrastructures de traitement du gaz augmentera de 5 milliards de mètres cubes, tandis que la base de ressources en gaz devrait croître de 34,4 milliards de mètres cubes. Le Kazakhstan prévoit également de renforcer son réseau de stockage souterrain de gaz, visant à sécuriser les approvisionnements durant les périodes de forte demande et à éviter les pénuries.
Parallèlement, le gouvernement envisage de réformer la législation en matière de gaz, notamment pour encourager une consommation plus efficiente et réguler les prix du gaz extrait dans les gisements de gaz et de condensats. Les autorités cherchent à attirer des investissements privés et publics pour le développement d’infrastructures de transport et de distribution du gaz. L’un des objectifs principaux est de faciliter l’équipement en bus alimentés au GNC et GNL des grandes villes comme Astana, Almaty et Shymkent.
Des stations-service à gaz naturel tout le long du territoire
Un autre volet du plan prévoit la construction d’un réseau de stations-service à gaz naturel sur les routes reliant l’Europe de l’Ouest à la Chine, ainsi que les principales artères reliant Aksay à Aktau et d’autres villes stratégiques du pays. D’ici à 2028, un projet pilote à Rudny, dans la région de Kostanaï, verra la construction d’une usine de GNL avec une capacité de production annuelle de 50 000 tonnes. Cet effort, soutenu par des investissements privés et la société QazaqGaz, représente un premier pas vers une indépendance énergétique accrue à travers l’utilisation du gaz naturel sur le marché intérieur.
Enfin, les projets incluent l’abandon progressif des subventions croisées pour le gaz domestique d’ici 2027. Cette réforme permettra à QazaqGaz, actuellement contraint de subventionner les prix internes grâce aux revenus des exportations, de réviser sa stratégie tarifaire. Des prix de gros pour les producteurs de GNL seront également instaurés pour faciliter l’exportation de ce produit.free
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