À Tachkent, 500 femmes formées à la conduite de bus
femmes bus Ouzbékistan

En Ouzbékistan, la société en charge des transports urbains de Tachkent s’engage à former 500 femmes à la conduite de bus. Cette initiative fait suite à l’abrogation d’une loi qui interdisait auparavant aux femmes de conduire des autobus et des véhicules lourds. Actuellement, seules deux femmes exercent ce métier dans la capitale.

L’interdiction d’embauche désormais levée, les femmes sont encouragées à postuler comme conductrices de bus

Le gouvernement ouzbek a récemment supprimé une restriction légale empêchant les femmes de conduire des autobus de passagers et des véhicules lourds. Face à cette avancée, la société en charge des transports urbains de Tachkent a décidé de recruter et de former davantage de femmes conductrices. À ce jour, Tachkent ne compte que deux femmes dans ce secteur, une situation que l’entreprise souhaite transformer.

« Si les femmes possèdent des permis de conduire de catégories D ou E, nous sommes prêts à les embaucher », a fait savoir Roussam Chamouradov, premier vice-président de la société. L’objectif pour cette année est d’éduquer 500 femmes afin de gérer une flotte de 200 autobus. L’expérience des deux conductrices actuelles, jugée exemplaire, a motivé cette initiative. Selon la société, elles se distinguent par leur ponctualité, leur respect des règles de conduite, et leur comportement exemplaire, notamment en évitant de fumer ou d’utiliser leur téléphone au volant.

Un pas vers l’égalité des genres en Ouzbékistan

Cependant, des défis subsistent dans la gestion du réseau de transport urbain, notamment sur les lignes desservies par des bus électriques. Ces véhicules ont parfois connu des interruptions de service en raison de problèmes liés à leurs batteries. Certaines courses ont été annulées, provoquant des retards importants et des mécontentements parmi les passagers. Les enquêtes techniques ont révélé que ces dysfonctionnements étaient souvent dus à une mauvaise utilisation des bus électriques.

L’entreprise espère qu’en formant mieux ses conducteurs, hommes et femmes, elle pourra résoudre ces problèmes et améliorer le service. L’intégration de femmes dans cette profession pourrait également apporter une nouvelle dynamique et renforcer l’efficacité du réseau. Avec cette réforme, Tachkent amorce une nouvelle ère, tant pour l’égalité des genres que pour l’amélioration des services de transport public.

Illustration www.freepik.com.

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