L’épargne retraite des Kazakhs pourra être investie dans des actifs risqués
« Altyn jas »

Un projet de réglementation modifiant les règles d’investissement des pensions au Kazakhstan est en cours de discussion. Désormais, les gestionnaires pourront investir les pensions dans différents portefeuilles, y compris des options risquées, sous certaines conditions. Cette réforme vise à diversifier les placements et augmenter les opportunités de rendement pour les cotisants.

Une diversification bienvenue des portefeuilles d’investissement

La réforme prévoit la création de trois types de portefeuilles d’investissement : conservateur, modéré et risqué. Chaque type sera accompagné d’une déclaration d’investissement distincte, définissant les règles et les limites des actifs concernés. Les gestionnaires, notamment Halyk Finance, Jusan Invest ou encore BCC Invest, pourront élargir la gamme d’instruments financiers dans lesquels les fonds des retraites sont investis.

Pour les portefeuilles risqués, les règles stipulent que seuls les fonds des cotisants qui ne partiront pas à la retraite avant 13 ans pourront être investis. Cela permet de limiter les risques pour les personnes proches de la retraite. Par ailleurs, les investissements en devises étrangères sont plafonnés à 30%, 60% et 80% de la valeur des actifs pour les portefeuilles conservateurs, modérés et risqués respectivement.

Rendement minimum et compensation des pertes

Une nouveauté majeure réside dans l’établissement de seuils de rendement minimum. La rentabilité des portefeuilles devra atteindre 95 % de l’indice composite pour les investissements conservateurs, 90% pour les modérés et 85 % pour les risqués. Ces exigences sont supérieures à l’actuelle limite de 70%. En cas de rendement inférieur au seuil fixé, les gestionnaires privés devront compenser les pertes avant de restituer les fonds à la Banque nationale. Ce mécanisme protège les cotisants tout en responsabilisant les gestionnaires.

Enfin, depuis 2021, les citoyens kazakhs peuvent déjà confier une partie de leurs économies à des gestionnaires privés, offrant davantage de choix dans la gestion de leur retraite. Les nouvelles règles prolongent cette tendance, favorisant une gestion plus personnalisée et potentiellement plus lucrative, tout en imposant des garanties robustes.

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