Dans le cadre de l’Année des professions ouvrières en 2025, le Kazakhstan adopte une nouvelle approche éducative en ouvrant des classes spécialisées dans 1.000 écoles. Cette initiative vise à former les élèves aux métiers techniques en réponse aux besoins économiques régionaux, tout en promouvant les valeurs du travail acharné.

Une réforme éducative centrée sur les métiers techniques

Le ministre de l’Éducation du Kazakhstan, Gani Beissembayev, a annoncé un projet ambitieux : la création de classes spécialisées pour les métiers techniques dans 1.000 écoles, en collaboration avec des entreprises et des collèges locaux. Cette mesure, inscrite dans le cadre de l’Année des professions ouvrières proclamée par le président Kassym-Jomart Tokaïev, vise à répondre aux besoins en main-d’œuvre qualifiée dans diverses régions du pays.

Pour renforcer l’orientation professionnelle, le gouvernement prévoit de développer un « Atlas des nouvelles professions », un outil conçu pour informer les élèves sur les tendances du marché du travail et les perspectives de carrière. En parallèle, des services d’orientation améliorés permettront une évaluation précise des aptitudes des étudiants, facilitant ainsi leur choix de carrière. Les élèves bénéficieront d’un apprentissage pratique en collaboration avec des collèges, où ils pourront acquérir des compétences techniques essentielles pour intégrer le marché du travail.

Une initiative soutenue par des valeurs nationales

Cette réforme s’inscrit dans une vision plus large définie par le président Tokaïev, qui a déclaré 2025 Année des professions ouvrières. Lors de son discours du 2 septembre 2024, il a souligné l’importance de redonner de la valeur au travail technique et manuel. Le chef de l’État considère que ces professions, souvent dévalorisées, jouent un rôle clé dans la prospérité nationale.

En plus des réformes éducatives, Kassym-Jomart Tokaïev avait insisté sur le respect envers ceux qui excellent dans leur métier grâce à leur travail honnête. Selon lui, le développement du pays repose sur la responsabilité individuelle et la reconnaissance des efforts professionnels. Avec des slogans comme « Travail honnête – Succès mérité », l’initiative vise à transformer les mentalités et à placer les métiers ouvriers au cœur de la construction économique et sociale du Kazakhstan.

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