En une semaine, plus de 7.000 cas d’affections respiratoires aigues ont été recensés à Astana, marquant une légère hausse par rapport à la même période en 2023. Avec déjà une couverture vaccinale exceptionnelle de 99,7% des habitants éligibles, les autorités insistent sur l’importance des mesures préventives pour réduire les complications liées à la grippe.
Une vaccination massive pour contrer le virus
Les autorités sanitaires d’Astana ont annoncé que 99,7% des citoyens éligibles, soit 159.539 personnes sur 160.000, ont reçu leur vaccin contre la grippe à l’automne 2024. Cette couverture record reflète une mobilisation remarquable pour protéger la population contre le virus. Selon la médecin hygiéniste en chef de la ville, Aïgoul Chagaltaïeva, cette campagne vise à prévenir les complications graves et réduire la mortalité associée aux infections saisonnières.
Ce succès s’inscrit dans une stratégie de prévention rigoureuse. Les experts rappellent que la vaccination annuelle est essentielle, car les virus grippaux mutent fréquemment. Seule une vaccination adaptée à la souche en circulation, administrée en début de saison épidémique (octobre-novembre), offre une protection efficace. Une fois inoculé, le vaccin génère une immunité en 14 jours, la protégeant jusqu’à un an.
Une surveillance accrue des infections respiratoires
Malgré cette large couverture vaccinale, la vigilance reste de mise. Durant la 46ᵉ semaine épidémiologique, plus de 7.000 cas d’affections respiratoires aiguës ont été recensés, dont un cas de grippe de type A (H1N1) pdm09. Les analyses en laboratoire ont également détecté la circulation d’autres virus non grippaux, comme le parainfluenza, les rhinovirus et le coronavirus.
Pour compléter la vaccination, les autorités sanitaires recommandent des mesures préventives, telles que le port du masque, le lavage régulier des mains et l’évitement des lieux bondés. Ces pratiques limitent la propagation des virus respiratoires, en particulier parmi les populations vulnérables. « La prévention est notre meilleur atout contre cette menace invisible », a conclu Aïgoul Chagaltaïeva.
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