L’agriculture et le commerce restent les deux secteurs d’emploi majeurs du Kirghizstan : 17,1% des travailleurs sont occupés dans le secteur agricole (y compris la sylviculture et la pêche), tandis que le commerce et la réparation de véhicules suivent de près avec 15,8% de la main-d’œuvre, nous apprend le Comité national de la statistique dans sa dernière publication.
Une présence agricole solide, mais en légère diminution
Le secteur agricole reste le premier employeur du pays, regroupant une part significative de la population active. Ce secteur inclut à la fois l’agriculture proprement dite, la sylviculture et les activités de pêche, contribuant ainsi de manière substantielle à l’économie locale et au mode de vie des habitants. Cependant, les dernières années ont vu une légère baisse de la proportion de travailleurs agricoles, passant de 18% en 2019 à 17% en 2023. Cette évolution reflète une transition progressive vers d’autres secteurs et une modernisation partielle des structures économiques.
Le commerce, qui comprend la vente en gros et au détail ainsi que la réparation de véhicules et de motos, occupe la deuxième place en termes d’emploi, englobant 15,8% de la main-d’œuvre active. Cela montre l’importance de l’économie de marché et l’essor continu de l’entreprenariat, qui, malgré les fluctuations économiques mondiales, reste un pilier pour de nombreuses familles kirghizes.
Une diversité de secteurs employeurs
Le secteur de la construction se classe au troisième rang, employant 12,5% des travailleurs. Cette présence est soutenue par le besoin croissant d’infrastructures et de développement urbain. L’évolution de la construction reflète à la fois une demande domestique et des projets financés par des partenaires étrangers.
La fabrication industrielle, qui emploie 10,9% de la population active, ainsi que l’éducation et le transport (9,8 % et 8,4% respectivement), illustrent la diversité des opportunités d’emploi. En dépit d’une baisse modeste dans les secteurs industriels et de la construction – de 27 % en 2019 à 26% en 2023 – le domaine des services a progressé, passant de 55 % à 57%, indiquant une réorientation vers des activités tertiaires et une adaptation aux besoins modernes.