Le Kazakhstan et la France signent une série d’accords dans le domaine de la culture
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À l’occasion de la visite officielle du président kazakh Kassym-Jomart Tokaïev en France, une rencontre entre la ministre kazakhe de la Culture, Aida Balaïeva, et la ministre française de la Culture, Rachida Dati, s’est tenue à Paris. Lors de cet échange, plusieurs accords ont été signés, renforçant la coopération culturelle entre les deux pays et posant les bases de projets communs autour du patrimoine, de la recherche et de la mode.

Une étape importante dans la mise en avant du patrimoine kazakh sur la scène internationale

Le dialogue entre les deux ministres a d’abord permis de souligner l’importance des relations culturelles qui se sont intensifiées entre le Kazakhstan et la France. Parmi les accords signés, on compte notamment une déclaration d’intentions portant sur la coopération en matière de musées et de patrimoine culturel, ainsi qu’un mémorandum d’entente entre le Musée National de la République du Kazakhstan et le Musée Guimet. Ce partenariat marque une avancée majeure dans la mise en avant du patrimoine kazakh sur la scène internationale. « La promotion et l’intégration du patrimoine historique et culturel kazakh dans le paysage humanitaire mondial sont une des priorités de notre politique culturelle », a affirmé Aida Balaïeva.

En parallèle, la coopération scientifique et les échanges de connaissances ont également été abordés. Un programme de stages en France pour des spécialistes kazakhs dans le cadre du programme français « Courants du Monde » a été proposé, visant à renforcer les compétences dans le domaine culturel et muséal. Pour Rachida Dati, cet ensemble de collaborations montre que « les relations entre nos pays sont déjà bien établies, mais l’organisation d’une exposition nationale kazakhe au Musée Guimet illustre concrètement l’efficacité de nos liens ».

Le Kazakhstan souhaite mettre sur pied une production cinématographique conjointe avec la France

Les discussions ont également porté sur des projets plus divers, y compris la production cinématographique conjointe et la diffusion de la littérature kazakhe contemporaine en France. Aida Balaïeva a également mentionné la possibilité de coopérations dans le domaine du contenu culturel pour enfants, affirmant : « Nous pourrions envisager la création d’événements culturels communs, que ce soit dans le cinéma ou la littérature ».

Enfin, le secteur des industries créatives, particulièrement la mode, a été identifié comme un domaine à explorer davantage. La ministre kazakhe a proposé de promouvoir la mode ethnique kazakhe sur les scènes internationales, voyant en cette forme d’expression culturelle un vecteur de rapprochement et de visibilité. Les deux ministres se sont montrés optimistes quant aux perspectives de collaboration dans ce domaine, alliant ainsi le patrimoine à des créations contemporaines, et élargissant ainsi les horizons d’une coopération culturelle dynamique entre le Kazakhstan et la France.

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