Les citoyens du Kazakhstan pourront bientôt surveiller les accès à leurs dossiers médicaux grâce à des notifications par SMS. Cette initiative fait partie des réformes annoncées par le ministre du Développement numérique, Jaslan Madiyev, visant à renforcer la protection des données personnelles. Des amendements législatifs sont prévus pour encadrer l’accès aux bases de données critiques, où des millions d’utilisateurs sont concernés.
Une alerte à chaque fois que les données médicales sont consultées
Le ministère du Développement numérique du Kazakhstan a annoncé un projet de loi visant à instaurer un système de notifications pour alerter les citoyens chaque fois que leurs données médicales sont consultées. Jaslan Madiyev a souligné l’importance d’introduire des mesures de cybersécurité renforcées dans les bases de données contenant des informations personnelles sensibles. Parmi ces mesures, on retrouve l’accès biométrique et la confirmation par SMS, ce qui permettra aux citoyens de vérifier les consultations de leurs dossiers. Cette avancée vient répondre aux préoccupations des citoyens kazakhs quant à la confidentialité de leurs informations médicales, souvent exposées à des risques de fuite.
Toutes les données médicales seront regroupées au sein d’un système d’information unique
En parallèle, Jaslan Madiyev a abordé le développement du Système d’information national, une plateforme centralisée pour regrouper toutes les données médicales du pays. Prévue pour être opérationnelle d’ici la fin de l’année, cette plateforme a pour objectif de faciliter le suivi des dossiers médicaux individuels. L’intégration de toutes les données de santé dans un même système permettra aux professionnels de santé d’accéder rapidement aux informations nécessaires et d’anticiper des mesures préventives pour leurs patients. Selon le ministre, cette centralisation des données représente une étape majeure vers une amélioration globale des services médicaux au Kazakhstan, rendant les soins de santé plus accessibles et efficaces pour la population.