Depuis l’entrée en vigueur en juin 2024 de loi interdisant le vapotage, la police d’Almaty a intensifié la lutte contre le commerce illégal de cigarettes électroniques. Plus de 24.000 d’entre elles ont été saisies et détruites, et des poursuites judiciaires sont en cours.
Vapotage : de lourdes amendes pour les contrevenants
Au Kazakhstan, la loi prévoit de lourdes sanctions pour la vente, la fabrication et l’importation des produits de vapotage. Depuis le 20 juin 2024, date d’entrée en vigueur de la loi, la police d’Almaty a ouvert 23 enquêtes criminelles sur le trafic illégal de vapes, dont 4 affaires ont déjà été jugées avec des verdicts exécutoires. Les autorités ont confisqué et détruit 24.300 dispositifs de cigarettes électroniques. C’est ce qu’a indiqué Ayten Eleusizov, vice-directeur de la police de la ville, lors d’un point presse.
Il faut savoir qu’au Kazakhstan, les personnes coupables de délits liés au vapotage risquent une amende pouvant atteindre 738.000 tenges (1.390 euros), des travaux d’intérêt général ou, pour les fabricants et importateurs, une peine d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à deux ans. Ces mesures visent à limiter la propagation de ces dispositifs, dont la popularité ne cesse de croître malgré les risques associés.
Le fait d’avoir tiré un bénéfice considérable du commerce de cigarettes électroniques est une circonstance aggravante
En effet, Ayten Eleusizov a souligné les dangers sanitaires liés aux vapes, qui, bien que souvent perçues comme moins nocives que les cigarettes traditionnelles, peuvent entraîner des maladies graves des poumons et du cœur. Les vapes sont également responsables de la dépendance à la nicotine. En outre, le partage des dispositifs augmente les risques de transmission d’infections comme l’hépatite et la tuberculose.
Pour freiner ce phénomène, une loi interdisant la vente, la distribution et la publicité des produits liés à la vape a été promulguée le 19 avril 2024 par le président Tokaïev. Depuis son entrée en vigueur le 20 juin 2024, les autorités appliquent des mesures rigoureuses, y compris la confiscation des vapes et l’imposition d’amendes très élevées pouvant aller jusqu’à 18,4 millions de tenges pour les cas graves impliquant des bénéfices considérables ou des activités criminelles en groupe.