Le 3 octobre 2024, Douchanbé, capitale du Tadjikistan, a accueilli ses premiers minibus électriques, tandis qu’Almaty au Kazakhstan prévoit une extension de sa flotte de taxis électriques. Objectif commun des deux pays : opter pour des transports respectueux de l’environnement, incitant ainsi à la transition énergétique en Asie centrale.
Le déploiement des minibus électriques à Douchanbé
Douchanbé, la capitale du Tadjikistan, a lancé ses premiers minibus électriques le 3 octobre 2024. Le modèle choisi, le Foton Toano, peut accueillir jusqu’à 17 passagers et est conçu pour offrir un confort optimal grâce à des sièges ergonomiques et la climatisation. Ces minibus possèdent une batterie de 80 kWh, leur conférant une autonomie de 350 kilomètres, suffisante pour plusieurs jours de trajets sans recharge.
Ce projet s’inscrit dans le cadre du Programme d’État pour le développement du transport électrique au Tadjikistan. D’ici septembre 2025, Douchanbé prévoit de convertir entièrement sa flotte de taxis à l’électrique.
Almaty aussi s’engage pure une mobilité électrique
Au Kazakhstan, la ville d’Almaty renforce également sa stratégie de mobilité durable avec l’acquisition de 138 taxis électriques par la société A-CARS. Officiellement approuvé le 1er octobre 2024, ce projet représente un investissement total de 1,104 milliard de tenges (environ 2,2 millions d’euros). Les véhicules choisis, équipés de batteries de 57,6 kWh, peuvent parcourir jusqu’à 500 kilomètres par charge, répondant parfaitement aux besoins de transport urbain de la ville.
Pour financer cette transition, A-CARS a émis des obligations vertes sur la Bourse du Kazakhstan, mobilisant 500 millions de tenges avec un rendement annuel attractif de 21%. Ces obligations soutiennent des projets à impact environnemental positif, permettant au Kazakhstan d’encourager le développement de solutions écologiques.
Un modèle de transition énergétique pour l’Asie centrale
Les projets de mobilité électrique de Douchanbé et Almaty reflètent un effort concerté pour réduire la dépendance aux combustibles fossiles en Asie centrale. Au Tadjikistan, l’exonération des droits de douane pour les véhicules électriques sur dix ans est un levier essentiel pour accélérer cette transition. De son côté, le Kazakhstan mise sur des mécanismes financiers innovants, comme les obligations vertes, pour encourager les investissements dans la mobilité propre.
Le remplacement des taxis et des minibus traditionnels par des modèles électriques devrait non seulement réduire les coûts d’exploitation pour les entreprises locales mais aussi diminuer les niveaux de pollution atmosphérique, améliorant ainsi la qualité de vie des habitants. Ces projets pourraient servir de référence à d’autres villes et pays de la région.