Le projet de métro souterrain de Douchanbé a été confirmé lors d’une rencontre entre experts tadjiks et sud-coréens. Cette infrastructure devrait alléger le trafic urbain, qui ne cesse de croître avec l’augmentation du nombre d’habitants et de voitures. Cependant, aucune date précise de début des travaux n’a encore été fixée.

Futur métro : une réunion très importante à Douchabé

Lors d’une réunion du 27 septembre 2023 à Douchanbé, des représentants du ministère tadjik des Transports et de la société sud-coréenne « Coréenne des Chemins de fer » ont validé la décision de construire un métro souterrain dans la capitale tadjike. Parmi les participants figuraient Azim Ibrohim, ministre tadjik des Transports, Zavki Zavkizoda, ministre du Développement économique et du Commerce, ainsi que Firdaus Saidzoda, vice-président de la ville de Douchanbé. Du côté sud-coréen, Bang Mundjin, directeur général de la société ferroviaire coréenne, a assisté à cette réunion importante.

Un métro souterrain a été jugé plus adapté, vu le nombre déjà important de véhicules en surface

Cette décision fait suite à de longues réflexions sur la forme que prendrait le métro : initialement, un projet de métro aérien avait été évoqué, avec un tracé d’environ 10 kilomètres reliant les Portes Sud de Douchanbé au Cirque d’État. Cependant, les autorités tadjikes ont opté pour un réseau souterrain en raison de la croissance constante de la population et de l’afflux croissant de voitures dans la ville. Comme l’a précisé Azim Ibrohim, un métro souterrain serait plus adapté pour réduire les embouteillages, problème majeur dans la capitale.

Métro de Douchanbé : Exim Bank consentira un crédit de 200.000 dollars

L’accord pour la construction de ce métro a été facilité par un mémorandum signé en mars 2022 entre le ministère tadjik des Transports et la compagnie nationale coréenne des chemins de fer. Le financement des premières études et des détails techniques du projet sera assuré par l’Exim Bank de Corée, qui s’est engagée à fournir 200 000 dollars pour cette phase préliminaire. La coopération entre les deux pays a permis de former une équipe de travail qui a déjà tenu 17 réunions pour affiner les détails du projet. Pourtant, malgré ces avancées, les emplacements exacts du tracé et la date de début des travaux restent à déterminer.

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