Le président Kassym-Jomart Tokaïev a réaffirmé, lors de son discours à la nation kazakhe, que le Kazakhstan est un pays libre de toute discrimination, qu’elle soit linguistique, religieuse, ethnique ou sociale. Il a souligné l’importance de l’unité nationale et du respect de la loi pour maintenir la stabilité et l’harmonie sociale dans le pays.

Kassym-Jomart Tokaïev : « Les tentatives de manipulation de l’opinion publique sont financées de l’étranger »

Dans son grand discours annuel à la nation, le 2 septembre 2024, Kassym-Jomart Tokaïev a insisté sur le fait que le caractère national du Kazakhstan est marqué par l’ouverture et la tolérance, des valeurs fondamentales qui soutiennent l’unité et la concorde au sein de la société kazakhe. Selon le président, le pays n’a jamais connu de discriminations institutionnalisées et ne le permettra jamais. Les rares incidents de provocation ou d’intolérance, souvent le fait de citoyens irresponsables ou ignorants, sont traités avec fermeté par les autorités.

Kassym-Jomart Tokaïev a également dénoncé les tentatives de manipulation de l’opinion publique orchestrées par des individus, parfois influencés par des intérêts étrangers, visant à semer la discorde au sein de la société kazakhe. Ces efforts, bien que financés, sont voués à l’échec, car le Kazakhstan n’a jamais été ni ne sera jamais un terrain fertile pour de telles « phobies ». Le président a réaffirmé l’engagement du pays à continuer de construire une société harmonieuse, juste et stable.

Ne pas s’enfermer dans des ressentiments ou des regrets

En outre, Kassym-Jomart Tokaïev a exhorté les citoyens à adopter une perspective progressiste, en évitant de se laisser piéger par les provocations ou les discours divisants. Il a souligné l’importance de regarder vers l’avenir avec optimisme, en se concentrant sur le développement et le progrès de la nation. Le président a rappelé que même si l’histoire du Kazakhstan comporte des moments tragiques, il est essentiel d’en tirer des leçons constructives plutôt que de s’enfermer dans des ressentiments ou des regrets.

Le chef de l’État a également insisté sur le rôle crucial de la loi et de l’ordre dans la société, condition essentielle pour assurer la sécurité collective et individuelle. Enfin, il a évoqué la nécessité de créer des conditions externes favorables à un développement pacifique et durable du pays, soulignant le rôle déterminant que doit jouer la diplomatie dans le contexte géopolitique complexe actuel.