À Astana, fusil dans les bras, les sept étudiants de la première promotion « Journalisme militaire » de l’Université nationale eurasienne Gumilev ont prêté serment au sein de l’unité militaire 68665.
Une formation militaire à la base… pour être journaliste au sein de l’armée kazakhe
La nouvelle filière « Journalisme militaire » de l’Université nationale eurasienne Gumilev, à Astana, vient de décerner les diplômes à sa première promotion. À en juger par le cursus, il s’agit avant tout d’une formation de militaires : les étudiants ont eu droit à la formation en ordre serré et à l’entraînement technique et tactique… mais également, bien entendu, à des disciplines plus proches du journalisme telles que « Théorie et pratique des médias militaires », « L’histoire militaire » et « La propagande spéciale » notamment.
La première année du cursus est centrée sur l’apprentissage des disciplines militaires générales, permettant aux étudiants de comprendre la vie dans l’armée et s’approprier la discipline militaire. La deuxième année est consacrée à des stages pratiques au sein de diverses agences, où les étudiants rencontrent des journalistes militaires expérimentés et produisent des reportages de terrain.
Creuser des tranchées et construire des abris, des savoir-faire indispensables à tout militaire
L’aspect pratique de la formation ne s’arrête pas là. Les étudiants ont également eu l’occasion de tester leurs compétences en conditions réelles lors de camps d’entraînement dans la même unité militaire où ils ont prêté serment. Durant ces 40 jours, en pleine canicule estivale, ils ont vécu les dures réalités de la vie militaire : creuser des tranchées, construire des abris… tout en réalisant des reportages.
Maintenant qu’ils ont achevé leur formation, ces jeunes journalistes militaires viennent d’obtenir le grade de lieutenant de réserve. Celui-ci leur ouvre la voie à une carrière potentielle au sein des forces armées ou dans d’autres agences de sécurité du pays.