Ouzbékistan : combien coûte le plov au 1er juillet 2024 ?
plov

L’Agence de la statistique d’Ouzbékistan vient de publier les prix moyens du plov dans les « centres régionaux » (ou préfectures, comme on aurait dit en France) du pays. Ils varient de 24.300 soums (1,88 euros) à Karakalpakstan à 30.400 soums (2,35 euros) à Tachkent.

Le Karakalpakstan, région la moins chère pour manger du plov

En Ouzbékistan, les prix du plov, plat national, varient considérablement d’une région à l’autre. À Karakalpakstan, une portion coûte 24.300 soums (1,88 euros), tandis qu’à Andijan, elle atteint 25.800 soums (2,00 euros). Les prix montent à 29.000 soums (2,25 euros) dans la région de Boukhara, et à Djizak, ils se montent à 26.100 soums (2,03 euros). En Kachkadarya, une portion coûte 28.100 soums (2,18 euros), alors qu’à Navoï, elle est à 24.600 soums (1,90 euros). La région de Namangan affiche le prix le plus bas avec 20.000 soums (1,55 euros).

Les différences continuent dans d’autres régions. À Samarcande, une portion de plov coûte 27.800 soums (2,16 euros) et à Sourkhan-Daria, elle est de 27.100 soums (2,11 euros). La région de Syr-Daria propose une portion à 23.600 soums (1,84 euros), alors qu’à Tachkent et Ferghana, les prix sont respectivement de 25.700 soums (1,99 euros) et 23.800 soums (1,85 euros). Dans la région de Khorezm, une portion coûte 28.300 soums (2,19 euros), tandis que Tachkent, la capitale, affiche le prix le plus élevé avec 30.400 soums (2,35 euros).

Le prix du plov, un véritable indicateur économique en Ouzbékistan

Le plov, aussi appelé pilaf, est bien plus qu’un simple plat en Ouzbékistan ; c’est un symbole culturel profondément enraciné dans l’identité nationale. Ce plat traditionnel, composé principalement de riz, de viande, de carottes et d’épices, est omniprésent lors des fêtes et des célébrations familiales. Préparé avec soin et passion, le plov est souvent cuisiné en grande quantité pour les mariages, les naissances, et d’autres événements importants, servant à renforcer les liens communautaires et familiaux. Il est également courant de voir des hommes, appelés oshpaz, maîtriser l’art de cuisiner le plov en utilisant des recettes transmises de génération en génération. Ce plat emblématique incarne l’hospitalité ouzbèke et la richesse de son patrimoine culinaire.

Suivre l’évolution du prix du plov est essentiel pour plusieurs raisons économiques et sociales. Tout d’abord, les ingrédients principaux comme le riz, la viande et les légumes représentent une part significative du budget des ménages ouzbeks. Une hausse des prix de ces ingrédients peut indiquer des fluctuations économiques ou des problèmes d’approvisionnement, impactant directement le pouvoir d’achat des citoyens. De plus, en tant que plat national, le coût du plov peut servir d’indicateur économique, reflétant l’état général de l’économie ouzbèke. Ainsi, surveiller son prix permet non seulement de comprendre les dynamiques économiques locales, mais aussi de garantir que cette tradition culinaire précieuse reste accessible à tous, préservant ainsi un élément clé de la culture ouzbèke.

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