Face à l’augmentation des catastrophes naturelles, le Kazakhstan met en place un système d’assurance obligatoire pour les biens immobiliers. Cette initiative vise à protéger les citoyens des conséquences financières des désastres naturels comme les tremblements de terre et les inondations, avec un soutien des organisations internationales.
Un dispositif mis en place avec le concours de la Banque mondiale
Le Premier ministre kazakh, Olzhas Bekténov, a annoncé la création d’une assurance obligatoire contre les catastrophes naturelles. Cette mesure est élaborée par l’Agence de Régulation et de Développement du Marché Financier (ARRMF), suite à une analyse approfondie du marché national et des pratiques internationales. Un groupe de travail a été constitué, incluant des représentants de la Banque nationale, des ministères et de la Banque mondiale, pour structurer cette nouvelle politique.
Dans cette perspective, une feuille de route a été élaborée, définissant les responsabilités des différentes entités gouvernementales. Ce plan prévoit la création d’un modèle d’assurance spécifiquement conçu pour les catastrophes naturelles et des modifications législatives nécessaires pour son application. Des discussions sont en cours avec des banques internationales pour s’inspirer de leurs modèles d’assurance et de financement des risques de catastrophes.
Inondations : le Kazakhstan fait face à des dégâts hors normes
Les récentes inondations au Kazakhstan ont gravement touché plus de 18.000 habitations, en laissant encore de nombreuses sous l’eau. Le président Kassym-Jomart Tokaïev a décrit ces inondations comme étant les pires depuis plus de 80 ans. Face à l’ampleur des dégâts, le gouvernement a promis une aide financière et matérielle aux sinistrés. Le ministère de l’Industrie a déjà proposé des plans de reconstruction pour les maisons détruites, et des compensations supplémentaires sont prévues pour les pertes en meubles et appareils ménagers.
Un autre volet de cette initiative concerne l’amélioration des systèmes d’alerte en cas de catastrophe. Le ministère du Développement Numérique, en collaboration avec les services d’urgence, teste actuellement une nouvelle technologie de diffusion cellulaire pour alerter rapidement les citoyens en cas d’urgence. Parallèlement, une nouvelle plateforme de prévision et de modélisation des inondations est en cours de développement, intégrant des données spatiales et météorologiques pour mieux anticiper les risques.