Selon un rapport de l’UNICEF, l’Asie centrale est confrontée à des défis majeurs en matière de malnutrition infantile, l’Ouzbékistan, le Tadjikistan et le Kirghizistan étant particulièrement touchés.
L’Ouzbékistan suscite la préoccupation
Le rapport de l’UNICEF place l’Ouzbékistan en onzième position parmi les pays où la malnutrition infantile est la plus prévalente, une situation alarmante qui soulève des inquiétudes quant à la santé des générations futures. Ce pays, avec le Kirghizstan et d’autres comme l’Arménie et la Chine, est classé dans la catégorie des pays à niveau moyen de malnutrition infantile. Ces États partagent des défis communs tels que des environnements alimentaires défavorables, des régimes alimentaires inappropriés et des revenus familiaux insuffisants. Ces facteurs contribuent directement à la malnutrition, empêchant les enfants d’accéder à une alimentation diversifiée et équilibrée nécessaire à leur croissance et développement sains.
Dans ces pays, l’alimentation des enfants est souvent limitée et ne comprend pas les huit types d’aliments essentiels recommandés par les experts pour assurer un développement optimal. Malgré les efforts déployés, un grand nombre d’enfants ne consomment pas régulièrement des produits tels que les produits laitiers, les viandes, les œufs, et les fruits et légumes riches en vitamine A, essentiels à leur bonne santé.
Malnutrition infantile : la situation est particulièrement grave au Tadjikistan
Le Tadjikistan représente un cas particulièrement préoccupant : le pays se classe en haut des pays où la malnutrition infantile atteint des niveaux critiques. D’après l’UNICEF, un enfant sur trois au Tadjikistan vit dans des conditions de grave insuffisance alimentaire. Cette situation est d’autant plus alarmante que plus de 431.000 enfants de moins de cinq ans souffrent de malnutrition aiguë, augmentant significativement leur risque de subir des conséquences à long terme sur leur santé physique et mentale.
Ces enfants vivent dans une précarité qui les expose à des risques accrus de maladies et de retard de développement. La malnutrition aiguë, notamment, pose une menace directe à leur survie et nécessite une intervention urgente pour fournir des solutions alimentaires adéquates et durables. Cette urgence souligne l’importance de renforcer les programmes nutritionnels et de soutenir les familles afin de garantir un accès équitable à une alimentation saine et nutritive pour tous les enfants de la région.
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