Au Kazakhstan, la ville d’Almaty a récemment enregistré une augmentation notable de la moyenne des salaires mensuels. Selon un rapport de l’Agence Kazinform, le salaire moyen dans la métropole a augmenté de 16,4 % au premier trimestre de l’année, atteignant 454 000 tenges.
Quels sont les secteurs bénéficiaires de l’augmentation ?
Cette hausse salariale a été principalement observée dans plusieurs secteurs clés de l’économie. Le développement continu d’Almaty a conduit à la création de nouveaux emplois, avec un accent particulier sur les postes permanents. Depuis le début de l’année, 19 500 emplois ont été créés, dont 61 % sont des emplois permanents. Le plan pour l’année prévoit la création de 87 000 emplois. Cette dynamique de création d’emplois a eu pour effet de réduire le taux de chômage à 4,7 % au premier trimestre de l’année.
L’augmentation du salaire moyen a eu des répercussions variées parmi les différents secteurs économiques. Les secteurs de la technologie, de la finance, et de l’industrie manufacturière ont vu des augmentations salariales significatives. Les professionnels de ces secteurs, notamment ceux avec des compétences spécialisées, ont bénéficié le plus de cette hausse.
L’impact de la hausse des salaires sur la consommation
La hausse des salaires a également eu un impact sur la consommation des ménages et l’économie locale. Les secteurs du commerce de détail, de l’alimentation et des services ont enregistré une croissance de leurs ventes. Cependant, l’impact de l’inflation ne peut être ignoré. En avril, l’inflation annuelle s’est ralentie, passant de 9,7 % en mars à 9,1 %. Malgré cette baisse, l’inflation continue de jouer un rôle crucial dans la détermination du pouvoir d’achat réel des ménages. En termes réels, l’augmentation des salaires a été de 6 %, ce qui montre que, bien que les salaires nominaux aient augmenté, l’augmentation du coût de la vie a partiellement annulé ces gains.
Les autorités d’Almaty prévoient une nouvelle diminution de l’inflation annuelle, avec des prévisions oscillant entre 7 et 8 % d’ici la fin de l’année. Cette baisse attendue de l’inflation pourrait potentiellement renforcer le pouvoir d’achat des ménages et soutenir une croissance économique stable.