Le 3 juin 2024, la banque centrale du Kazakhstan a tenu une conférence de presse dans laquelle elle a annoncé son intention de créer prochainement son propre centre anti-fraude.
49 millions de tenges volés par des fraudeurs en 2024
La Banque nationale du Kazakhstan réagit face à l’augmentation des fraudes bancaires en créant un Centre antifraude. En 2024, les fraudeurs ont réussi à dérober 49 millions de tenges aux citoyens kazakhs en se faisant passer pour des employés de banques ou des autorités afin d’extorquer des informations sensibles. Ce centre surveillera et bloquera les transactions suspectes en temps réel, utilisant des technologies avancées pour identifier les tendances de fraude. En coopération avec les opérateurs téléphoniques, le centre bloquera également les appels frauduleux.
L’annonce de la Banque centrale vise à renforcer la confiance des citoyens dans le système bancaire kazakh. En 2024, environ 2 000 cas de fraude ont été enregistrés, souvent via des applications de messagerie comme WhatsApp, où les fraudeurs convainquent les victimes de transférer de l’argent sur des comptes soi-disant « sécurisés » ou de souscrire des crédits fictifs.
Objectifs et actions futures du centre anti-fraude
Le Centre antifraude a pour mission de surveiller les transactions, de coopérer avec les autorités et d’éduquer les citoyens sur les risques de fraude. En plus de surveiller les transactions suspectes, le centre partagera des informations avec les autorités et les autres banques de manière à avoir une réponse coordonnée. Il sensibilisera également les citoyens aux mesures de protection contre la fraude.
La Banque nationale du Kazakhstan prévoit de renforcer les lois pour durcir les peines contre les fraudeurs et d’investir dans des technologies de détection et de prévention de la fraude plus avancées. Elle envisage également de collaborer avec des institutions financières et des forces de l’ordre à l’échelle mondiale pour lutter contre la fraude transfrontalière. En outre, la Banque nationale publiera régulièrement des rapports pour évaluer l’efficacité de ces nouvelles mesures et proposer des améliorations.