En 2024, 100.000 Ouzbeks pourront partir travailler en Corée du Sud, dont 22.000 dans des usines automobiles, des emplois prestigieux qui paieraient 2.000 à 2.500 dollars par mois.

La Corée du Sud est demandeuse de la main-d’œuvre ouzbèke

La Corée du Sud souhaite recruter davantage d’Ouzbeks en 2024. Le 7 mai 2024, Behzod Musayev, le ministre de l’Emploi et de la Réduction de la Pauvreté de l’Ouzbékistan, a rencontré à Séoul le président de l’Association de l’Industrie Automobile de Corée du Sud, Kwak Yeong-Chol. Et il faut dire qu’il était attendu avec impatience. En effet, le déficit annuel de travailleurs dans le secteur automobile en Corée s’élève à 3.000 personnes. À l’issue des discussions, les représentants des deux pays ont convenu d’inclure des Ouzbeks dans un projet de recrutement pour les entreprises automobiles en Corée. Pour l’année 2024, la Corée du Sud prévoit d’employer un total de 100.000 Ouzbeks, dont 22.200 dans des usines.

En plus des usines, la Corée souhaite recruter 5.400 Ouzbeks pour le secteur des services (principalement des femmes), 6.800 pour l’agriculture et 2.800 pour la construction. Cette initiative s’inscrit dans le cadre d’un plan plus vaste de la Corée du Sud visant à accueillir 165.000 travailleurs étrangers en 2024, soit une augmentation de 37,5% par rapport à 2023.

Les Ouzbeks, une diaspora croissante en Corée

Les Ouzbeks constituent la cinquième plus grande diaspora étrangère en Corée du Sud. À fin 2023, le nombre de ressortissants ouzbeks vivant dans le pays s’élevait à 87.600. Environ 12.500 d’entre eux sont étudiants dans des universités sud-coréennes. En tout, à fin 2023, la Corée du Sud comptait 2,5 millions de résidents étrangers, avec une prédominance des Chinois (942.300), suivis des Vietnamiens (271.700) et des Thaïlandais (202.100). À noter que le nombre d’immigrés Ouzbeks a augmenté : à fin 2022, la Corée en dénombrait 69.000.

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