Le Kazakhstan a voté en faveur de l’élargissement des droits de la Palestine à l’ONU, témoignage d’un soutien généralisé à sa reconnaissance. Cette mesure est une étape clé vers l’admission de la Palestine comme membre à part entière.
Palestine : le Kazakhstan rejoint 142 autres États en votant « oui »
Le 10 mai 2024, l’Assemblée générale des Nations unies a approuvé une résolution octroyant à la Palestine des droits et privilèges supplémentaires au sein de l’organisation. Ce vote historique a vu 143 pays, dont le Kazakhstan, approuver la résolution, malgré les oppositions notables des États-Unis et d’Israël. Cette décision est perçue comme une victoire pour la Palestine, bien qu’elle n’implique pas encore un droit de vote complet.
La résolution, proposée par les Émirats arabes unis, ne confère pas encore à la Palestine le statut de membre à part entière, mais renforce son statut d’observateur et lui accorde de nouveaux droits procéduraux. Désormais, la Palestine pourra être inscrite sur la liste des orateurs, soumettre des propositions et des amendements et participer plus activement aux sessions de l’Assemblée.
Israël et les États-Unis sont déçus par ce vote à l’ONU
Cette décision a été saluée par de nombreux pays, en particulier ceux du groupe des Non-Alignés et d’autres nations en développement qui voient dans cette mesure un pas vers la justice et l’équité sur la scène mondiale. Toutefois, elle a été vivement critiquée par Israël, qui y voit une légitimation des actions de Hamas et par les États-Unis, qui maintiennent que la paix ne peut être atteinte que par des négociations directes entre Israël et la Palestine.
Bien que ce vote soit symbolique, il met la pression sur le Conseil de Sécurité de l’ONU, où la pleine adhésion de la Palestine doit encore être approuvée. Le veto des États-Unis reste un obstacle majeur, comme il l’a été par le passé. La Palestine cherche à obtenir une reconnaissance complète et à accéder aux mêmes droits que les autres membres de l’ONU.
Cette évolution pourrait revitaliser les efforts pour un règlement pacifique du conflit israélo-palestinien, bien que le chemin soit semé d’embûches. Les réactions des différents États montrent un clivage dans les perspectives internationales sur la meilleure manière d’atteindre la paix dans la région. La résolution encourage également la reprise des négociations pour une solution à deux États, suggérant que malgré les défis, l’objectif reste la coexistence pacifique et la reconnaissance mutuelle des droits des peuples.