À l’occasion du 79e anniversaire de la Victoire, comme chaque année, les anciens combattants de la Seconde Guerre mondiale en Asie centrale perçoivent pour l’occasion une allocations financière annuelle. Son montant varie considérablement selon les pays, de 10 à 6.800 dollars.
Le Kazakhstan se montre généreux vis-à-vis de ses anciens combattants
En Asie centrale, la reconnaissance des anciens combattants de la Seconde Guerre mondiale à travers des allocations financières varie considérablement d’un pays à l’autre. Au Turkménistan, par exemple, le montant alloué est de 200 manats par vétéran, équivalant à 57 dollars selon le taux bancaire officiel ou seulement 10 dollars sur le marché noir. Cette somme est la plus basse parmi les allocations observées dans la région.
En revanche, au Kazakhstan, l’allocation est beaucoup plus généreuse, avec une aide unique atteignant au moins 1,5 million de tenges (environ 3.412 dollars) par vétéran, distribuée par les autorités locales à plus de 50.000 bénéficiaires, y compris les travailleurs de l’arrière-front et les veuves de guerre.
Le Tadjikistan, le pays qui chouchoute le plus ses anciens combattants
Au Kirghizstan, chaque vétéran perçoit environ 1.130 dollars du Fonds présidentiel, ce qui souligne l’engagement du pays envers ses héros malgré le nombre restreint de bénéficiaires — seulement 41 vétérans. En Ouzbékistan, le président a ordonné le versement d’une prime de 20 millions de sums (plus de 1.578 dollars) à chaque vétéran.
Enfin, au Tadjikistan, le soutien est encore plus marqué cette année avec une allocation de 40.000 somonis par vétéran (environ 3.600 dollars), soit une augmentation significative par rapport à 2023.
Illustration www.freepik.com.