Dans la région de Karaganda, au Kazakhstan, un chantier ferroviaire adopte une nouvelle technologie pour la rénovation de ses voies, promettant d’optimiser les délais et les ressources en réduisant considérablement les interruptions de service.

Un nouveau souffle pour le réseau ferroviaire

La modernisation du réseau ferroviaire dans la région de Karaganda, l’une des zones les plus sollicitées du réseau du réseau ferré du Kazakhstan, est en cours avec une ambition claire : renouveler 67 km de voies avant fin 2024. Parmi ces travaux, 24 km bénéficieront d’une rénovation majeure, soulignant l’importance stratégique de cette section. Le projet a débuté sur la section Darya–Zharyk, employant une méthode novatrice de travaux en mode fermé, où la section est complètement close pour quelques jours, permettant une concentration intense d’activités et une utilisation efficace de la machinerie lourde.

Ce système de fermeture temporaire permet non seulement une rapidité d’exécution mais assure aussi une moindre perturbation du trafic ferroviaire habituel. Par exemple, la section Darya–Zharyk a été fermée pour une période de quatre jours, durant lesquels les équipes ont réalisé un cycle complet de rénovation de 4,6 km de voies. Les opérations incluent le remplacement des traverses, le nettoyage du ballast et le changement des rails et des attaches, assurant ainsi une remise à neuf significative de la voie.

Avantages et impacts à long terme

Nursultan Tanabayev, le vice-directeur de l’établissement de Karaganda, explique que ce nouveau mode opératoire permet de réduire les coûts et les délais. En mai 2024, grâce à cette technologie, 18,5 km supplémentaires seront rénovés, un travail qui aurait nécessité 16 interruptions selon les méthodes traditionnelles. Avec la nouvelle approche, seulement quatre fermetures seront nécessaires. Ces innovations ne se limitent pas à la région de Karaganda : dans tout le réseau des Chemins de fer du Kazakhstan, plus de 1.400 km de voies sont prévus pour rénovation en 2024, renforçant la fiabilité de l’infrastructure pour le transport ferroviaire.

Les rénovations planifiées sont également synonymes de restrictions de vitesse temporaires, nécessaires pour garantir la sécurité pendant les travaux. Ces limitations peuvent influer sur les horaires des trains, tant passagers que fret, mais sont essentielles pour assurer la sécurité tout au long du processus de modernisation. Ce programme ambitieux marque une évolution significative dans l’entretien des infrastructures ferroviaires, où l’efficacité et la réduction des impacts sur le service sont prioritaires.

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