Dans une transaction militaire controversée, les États-Unis ont acquis auprès du Kazakhstan des avions de fabrication soviétique, suggérant une éventuelle redistribution à l’Ukraine pour renforcer ses capacités défensives.
Les États-Unis auraient acheté les 117 avions pour 1,5 million de dollars
Dans le cadre d’une transaction qui a suscité beaucoup de spéculations, les États-Unis ont récemment acquis auprès du Kazakhstan une série d’avions de combat soviétiques. Cette manœuvre suggère une potentielle redistribution à l’Ukraine. L’accord met en lumière les complexités des relations internationales et la stratégie militaire en temps de crises géopolitiques.
Selon les informations du Kyiv Post, le Kazakhstan avait mis en vente 117 avions de l’époque soviétique, y compris des modèles tels que les MiG-31, MiG-27, MiG-29, et Su-24. Ces avions, jugés obsolètes et non viables pour une modernisation, ont été vendus pour une somme déclarée d’un milliard de tenge (environ 1,5 million de dollars). Cette démarche s’inscrit dans le cadre d’une politique plus large du Kazakhstan visant à moderniser ses forces armées et à réduire ses liens militaires avec Moscou, en se tournant davantage vers des partenaires occidentaux.
Le Kazakhstan insiste que les avions en question ne sont plus en état de fonctionnement
La vente a été réalisée via des intermédiaires offshore, et il est peu doute de ce que ces avions soient finalement transférés à l’Ukraine. Une fois chez les Forces armées d’Ukraine, ils pourraient être utilisés soit pour des pièces de rechange, soit comme leurres sur les champs de bataille, contribuant ainsi indirectement à l’effort de guerre ukrainien. Ce scénario souligne la complexité et la discrétion souvent nécessaires dans les transactions d’équipements militaires sur la scène internationale.
La transaction a également été enveloppée de mystère et de dénégations officielles. Le gouvernement kazakh, via l’entreprise d’État KazSpecExport, a insisté sur le fait que tous les avions seraient démantelés et vendus strictement comme de la ferraille, conformément à la législation nationale, qui interdit la revente d’équipements militaires en état de fonctionnement. Cette affirmation vise à apaiser les inquiétudes internationales concernant le détournement possible de matériel militaire vers des zones de conflit.
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