Le parti dominant du Kazakhstan, AMANAT, a organisé un congrès féminin. L’objectif est de former plus de femmes pour prendre des décisions politiques et économiques importantes. Une avancée majeure pour le pays.
Une extension des allocations pour soins aux enfants de 1 an et demi
100 femmes actives de diverses régions du Kazakhstan se sont réunies lors du premier congrès féminin. Il a été organisé par le parti AMANAT. C’est le principal parti politique au Kazakhstan. Ce rassemblement a permis de discuter de l’élargissement de la participation des femmes dans la vie socio-politique du pays. Ce congrès a duré deux jours. Erlan Koshanov, président du Majilis et du parti, a souligné l’importance de ce mouvement, affirmant que l’objectif est de former une nouvelle génération de femmes leaders, prêtes à prendre des décisions clés et à assumer des responsabilités importantes.
Le congrès a proposé des initiatives visant à améliorer les conditions de vie des femmes et des enfants. Parmi celles-ci, l‘extension des allocations pour soins aux enfants de 1 an et demi, mais aussi l’augmentation des aides pour les mères de familles nombreuses. Ces mesures s’inscrivent dans une démarche plus large de soutien à la maternité et à l’enfance. Le Kazakhstan souhaite s’engager envers le bien-être familial et l’égalité des genres. 100 000 enfants de familles vulnérables bénéficient également de repas gratuits. Un nouveau programme « Fonds national pour les enfants » va être lancé le 1 janvier 2024.
Un rôle plus important pour les femmes dans l’économie ?
Le congrès a également mis l’accent sur le rôle crucial des femmes dans l’économie, notamment avec un soutien à l’entrepreneuriat féminin et social. Des exemples inspirants, comme celui d’Anar Beksultanova de Taraz, illustrent comment l’entrepreneuriat féminin contribue à l’économie. 58 % des diplômés du projet « Qarzsyz Qogam », pour l’amélioration de l’éducation financière, sont des mères de familles nombreuses.
Le congrès du secteur féminin d’AMANAT a été historique pour le Kazakhstan. Il ne s’agit pas seulement d’une reconnaissance de la contribution des femmes à la société, mais aussi d’un engagement envers un avenir avec une meilleure égalité des genres au cœur du développement national. Une participation plus équitable et diversifiée à la vie politique et économique du pays est peut-être à prévoir.