Épidémie de rougeole à Namangan : réaction et mesures
rougeole

Une flambée préoccupante de cas de rougeole frappe la région de Namangan en Ouzbékistan, poussant les autorités sanitaires à une réponse rapide et structurée. La commission sanitaire et épidémiologique, chargée du bien-être public, confirme que, depuis le début de l’année, 735 cas de rougeole ont été enregistrés dans la région, une augmentation notable par rapport aux 8 cas recensés dans toute la république en 2022​​.

Actuellement, 255 enfants de moins de trois ans reçoivent un traitement spécifique. Parmi eux, 62% sont des nourrissons de moins d’un an et 25% appartiennent à la tranche d’âge de 1 à 3 ans. La majorité de ces patients, soit 235 enfants, sont pris en charge dans l’hôpital régional des maladies infectieuses, tandis que 20 autres sont traités à l’Hôpital pour enfants de Beshkapa. Ces établissements disposent respectivement de 5 et 80 lits de réserve pour faire face à une éventuelle augmentation des cas.

Face à cette crise sanitaire, la commission a souligné que la région dispose de réserves suffisantes en diagnostics, réactifs et vaccins. En particulier, 9 500 doses de vaccin contre la rougeole et la rubéole ont été acheminées dans la région, et 1 936 enfants ont été vaccinés conformément aux directives épidémiologiques. De plus, les centres de traitement et de prévention conservent actuellement un surplus de 310 doses de ce vaccin​​.

En réponse à cette urgence, le gouvernement ouzbek a acheté 3 millions de doses de vaccins contre la rougeole, financées par le budget de l’État. Ces vaccins sont destinés aux enfants âgés de 6 mois à 5 ans, en contact avec des patients atteints de rougeole, ceux qui n’ont pas été vaccinés pour diverses raisons, ainsi qu’aux enfants considérés à haut risque. La distribution de ces vaccins est en cours dans diverses régions​​.

Cette épidémie de rougeole à Namangan met en lumière les défis sanitaires auxquels l’Ouzbékistan est confronté. Alors que les efforts pour contenir la maladie s’intensifient, l’impact de cette épidémie sur les communautés les plus vulnérables reste une préoccupation majeure pour les autorités et les organisations de santé internationales.

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