L’ancienne région de Huttal, située dans l’actuelle province de Khatlon au Tadjikistan, est en passe de recevoir une reconnaissance internationale. Douze de ses sites historiques pourraient bientôt être inscrits au Registre du patrimoine mondial de l’UNESCO, une étape majeure pour la préservation et la valorisation de ce patrimoine exceptionnel.
La richesse culturelle de l’Ancien Huttal : vers une reconnaissance mondiale par l’UNESCO
L’ancienne région de Huttal, située dans l’actuelle province de Khatlon au Tadjikistan, est en passe de recevoir une reconnaissance internationale. Douze de ses sites historiques pourraient bientôt être inscrits au Registre du patrimoine mondial de l’UNESCO, une étape majeure pour la préservation et la valorisation de ce patrimoine exceptionnel.
Un patrimoine historique exceptionnel
Huttal, un ancien territoire riche en histoire, abritait autrefois douze grandes villes, dont la capitale était Hulbuk. Cette région a joué un rôle crucial dans l’histoire de l’Asie centrale, notamment en tant que partie du grand État Ghaznavide. Les vestiges de ces villes témoignent d’une culture urbaine avancée, avec des systèmes de gestion de l’eau et des déchets qui surpassaient ceux de l’Europe contemporaine.
Parmi les douze sites, le palais de Hulbuk se distingue. Cette citadelle, datant du IXe au XIIe siècle, est un exemple remarquable de l’architecture et de l’urbanisme de l’époque. Les fouilles ont révélé des éléments architecturaux et artistiques uniques, comme des décorations en ganch (stuc sculpté) et un système de chauffage centralisé.
Des trésors archéologiques et culturels
Les sites de Huttal ont livré de nombreux objets anciens, révélant le développement de l’artisanat et de la culture urbaine. Par exemple, le palais de Hulbuk a révélé des peintures murales rares et un décor riche, témoignant de la sophistication culturelle de la région.
La nomination de ces sites au patrimoine mondial de l’UNESCO soulignerait non seulement leur importance historique, mais contribuerait également à leur préservation. Cela permettrait de mieux protéger ces sites contre les dommages et l’oubli, tout en ouvrant la voie à des recherches archéologiques plus approfondies.
Un potentiel touristique et éducatif
L’inscription de ces sites au patrimoine mondial augmenterait leur visibilité et attirerait des touristes, curieux de découvrir cette partie méconnue de l’histoire de l’Asie centrale. Cela stimulerait l’économie locale et sensibiliserait le public à l’importance de la conservation du patrimoine.
Ces sites offrent également d’importantes opportunités éducatives. Ils peuvent servir de terrain fertile pour l’enseignement de l’histoire, de l’archéologie et de la conservation, inspirant ainsi les futures générations à préserver leur patrimoine culturel.
L’initiative de faire inscrire les sites de l’ancien Huttal au patrimoine mondial de l’UNESCO est une démarche louable qui met en lumière l’importance de cette région dans l’histoire de l’Asie centrale. La reconnaissance de ces sites contribuerait à préserver leur héritage pour les générations futures, tout en offrant de nouvelles perspectives pour le tourisme et l’éducation. C’est un pas de plus vers la reconnaissance et la valorisation du riche patrimoine culturel du Tadjikistan sur la scène mondiale.