À Almaty, la question des chiens errants suscite des préoccupations croissantes parmi les résidents. Face à cette situation, des mesures sont mises en œuvre pour améliorer la cohabitation entre humains et animaux, tout en respectant le bien-être de ces derniers.
Chiens errants : Almaty dispose d’un refuge de 200 places
Les habitants du district de Bostandyk à Almaty ont exprimé leurs inquiétudes au maire de la ville, Erbolat Dosaev, concernant la présence croissante de chiens errants dans le Parc du Premier Président. En réponse, le maire a souligné les efforts en cours pour gérer cette situation. Un point important est l’ouverture d’un refuge pour 200 chiens, où les animaux sont soignés. Cependant, leur capacité à garder ces animaux est limitée, et une solution centralisée est envisagée pour traiter le problème de manière plus efficace.
Les riverains, inquiets pour leur sécurité, en particulier pour celle des enfants, attendent des actions concrètes. La crainte est un facteur déterminant dans la perception publique des chiens errants, ce qui soulève des questions sur l’équilibre entre la sécurité humaine et le bien-être animal.
Chiens errants : le Kazakhstan se tient à la méthode « Capturer, stériliser, relâcher »
Depuis février 2023, de nouvelles règles pour la garde et la promenade des animaux domestiques ont été mises en place à Almaty. Les animaux capturés sont désormais gardés dans des installations spéciales, où ils subissent des tests pour les maladies infectieuses. Une fois enregistrés, leurs photos sont publiées sur la page Instagram officielle @aulau_kyzmeti. Cela vise à retrouver leurs propriétaires ou à trouver des adoptants, reflétant une approche plus humaine envers les chiens errants.
Au Kazakhstan, la méthode « Capturer, stériliser, relâcher » est utilisée pour les animaux non réclamés, qui sont ensuite relâchés avec des étiquettes dans leurs habitats d’origine. Cette approche cherche à réduire la population de chiens errants de manière éthique et durable. Cependant, elle soulève des questions sur la viabilité à long terme et l’impact sur l’écosystème urbain.
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