Au Kazakhstan, la France s’engage dans un projet ambitieux et écologique, visant à construire une centrale éolienne dans la région de Jamboul. Ce projet représente un pas significatif de la part du Kazakhstan dans son effort de réduire l’empreinte carbone.
Un parc éolien d’une capacité de 1 GW
La récente ratification d’un accord spécial entre les gouvernements français et kazakh ouvre la voie à un partenariat inédit dans la lutte contre le réchauffement climatique. Cet accord met en avant la volonté des deux nations de coopérer dans le domaine des énergies renouvelables et du développement durable.
Au cœur de cet accord, la construction d’un parc éolien d’une capacité de 1 GW près du village de Mirny, dans la région de Jamboul, illustre parfaitement cette collaboration. Ce projet, entièrement financé par un investisseur français, est une preuve concrète de l’engagement de la France envers les énergies vertes. Ce parc éolien vise à contribuer significativement à la réduction des émissions de gaz à effet de serre, tout en promouvant la sécurité énergétique.
Le Kazakhstan souhaite porter à 15% la part des renouvelables dans son mix énergétique
« La mise en œuvre de ce projet permettra de poursuivre le développement du secteur des énergies renouvelables, d’atteindre les indicateurs cibles adoptés pour le développement des énergies renouvelables, qui prévoient de porter la part des énergies renouvelables dans le mix énergétique à 15% d’ici 2030, ainsi que la réduction des émissions annuelles de dioxyde de carbone. Comme vous le savez, les pays européens travaillent actuellement à la mise en œuvre de taxes sur le carbone. L’introduction d’une capacité supplémentaire de production d’énergie verte aura un impact positif sur la compétitivité des produits kazakhs sur le marché international », a déclaré Almasadam Satkaliev, le ministre de l’Énergie du Kazakhstan.
Outre les bénéfices environnementaux, le projet aura un impact économique et social notable. Il est prévu la création de jusqu’à 250 emplois permanents et 2.500 emplois temporaires, ainsi qu’un investissement de près de 820 milliards de tenges (1,6 milliard d’euros). Cette initiative contribuera également à la production annuelle de 3,6 milliards kWh d’énergie verte, illustrant l’engagement de la France dans le développement de solutions énergétiques durables à l’international.
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