Dans le paysage éducatif tadjik, certaines orientations professionnelles captent l’attention d’un nombre croissant d’aspirants universitaires. Les jeunes Tadjiks se tournent de plus en plus vers des spécialisations telles que la fiscalité et la justice, d’après les dernières tendances en matière de choix de cursus.
L’engouement pour les métiers fiscaux et judiciaires
Selon le centre national de tests du Tadjikistan, près de 95 000 candidats ont soumis leurs dossiers pour l’année universitaire 2023, avec une majorité aspirant à intégrer les institutions d’enseignement supérieur. Cette année, environ 60% des places disponibles ont été pourvues, soulignant l’intérêt marqué pour certaines disciplines.
Parmi celles-ci, « Taxes et fiscalité » au sein de l’Université Nationale Tadjik est devenue la spécialité la plus convoitée, avec seulement huit places disponibles pour 2 592 candidats. Cette préférence pour la fiscalité n’est pas surprenante, étant donné l’importance croissante de la gouvernance économique et financière dans la région. Les jeunes Tadjiks semblent attirés par la stabilité et les perspectives de carrière que ces professions peuvent offrir.
La primauté de l’Université Nationale Tadjik et l’intérêt pour les langues
L’Université Nationale Tadjike domine le classement des facultés les plus recherchées, en s’accaparant les six premières places des spécialisations les plus prisées. Juste derrière la fiscalité, la spécialité « Expertise judiciaire » suscite un vif intérêt avec 314 candidats par place. Les domaines de « Politique et administration publique », « Gestion et droit », « Banque » et les spécialisations en langues étrangères, notamment en traduction anglaise, ne sont pas en reste, avec un nombre de candidats dépassant largement le nombre de places offertes.
L’appétence pour les langues étrangères se confirme avec les septième et huitième places également dédiées aux filières linguistiques dans d’autres établissements prestigieux du pays. Ceci reflète non seulement la mondialisation, mais aussi l’importance des compétences linguistiques dans un contexte de plus en plus internationalisé.
Ces choix académiques sont révélateurs des aspirations des jeunes Tadjiks et des besoins du marché du travail local. Ils reflètent une prise de conscience des opportunités professionnelles actuelles et futures. Alors que le pays continue de développer son économie et son système judiciaire, les étudiants tadjiks semblent déterminés à jouer un rôle clé dans ce processus, armés des compétences et connaissances acquises dans les cursus les plus plébiscités du moment.
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