Grâce aux voitures électriques et aux bus « écologiques » circulant dans Bichkek, les émissions de substances nocives dans l’atmosphère ont pu être réduites, se félicite la mairie de la capitale kirghize.
Bichkek : un quart des navettes transférées hors des murs de la ville
Les voitures électriques et la réduction du nombre de navettes ont permis de diminuer les émissions de substances nocives dans l’atmosphère, a déclaré Emilbek Abdykadyrov, le maire de Bichkek, dans une interview accordée à l’agence de presse kirghize Kabar.
Le maire a indiqué que les autorités municipales avaient réussi à transférer 3.000 navettes sur les 4.500 qui circulaient auparavant dans la capitale. Selon lui, cela a permis de réduire les émissions de substances nocives de 90 tonnes, soit environ 2% du nombre total d’émissions dues aux transports dans la capitale.
Bichkek compte déjà 20 taxis électriques
Le nombre de bus fonctionnant au gaz à Bichkek est lui aussi en hausse. « Sur 1.000 bus, 375 sont arrivés à Bichkek, dont 270 circulent sur les lignes. De plus, l’année dernière, nous avons acheté 120 bus à gaz. D’ici la fin de l’année, 620 autres bus circuleront sur les lignes », a-t-il déclaré. En outre, le maire a noté que le nombre de voitures électriques dans la capitale augmente chaque jour. Il y en a aujourd’hui 1.700 à Bichkek.
Un certain progrès a néanmoins pu être réalisé au niveau des taxis. « En collaboration avec une entreprise privée, un éco-taxi a été lancé. Aujourd’hui, 20 voitures fonctionnent et l’entreprise prévoit d’en installer 100 autres. Cette année, nous prévoyons de lancer deux mille éco-taxis supplémentaires. Ils circuleront sur une voie réservée », a fait savoir le maire.
La qualité de l’air est très mauvaise à Bichkek en hiver
Il faut savoir que depuis plusieurs années, Bichkek figure chaque hiver en tête des classements mondiaux en matière de pollution atmosphérique. Malgré les nombreuses promesses des autorités et des groupes de travail pour lutter contre le smog, la situation de la qualité de l’air à Bichkek n’a pas changé.
En octobre 2022, le bureau des Nations unies au Kirghizstan a présenté les résultats d’une étude sur le smog, selon laquelle la principale source de pollution de l’air à Bichkek est le charbon de mauvaise qualité utilisé pour le chauffage des habitations privées. Les causes de la pollution de l’air dans la capitale sont également l’essence de mauvaise qualité, la densité des immeubles de grande hauteur et les centrales thermiques de la ville.
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