Pyramides financières au Kazakhstan : moins d’infractions mais plus de victimes

Entre janvier et juillet 2023, le Registre unifié des enquêtes préliminaires du Kazakhstan a enregistré 69 infractions pénales en vertu de l’article 217 du Code pénal du Kazakhstan (« Création et gestion d’une pyramide financière (d’investissement) »). Cela représente une baisse de 22,5% par rapport à 2022. Pour mettre cela en perspective, 89 infractions avaient été enregistrées pendant la même période l’année dernière, soit une diminution annuelle de 44,4%.

En termes régionaux, la ville d’Almaty détient le triste record avec 9 cas, suivie de près par Astana, la région de l’Est du Kazakhstan et la région de Zhetysu avec 7 cas chacune. À l’inverse, aucune infraction n’a été enregistrée dans la région d’Almaty.

Profil des victimes : les femmes en première ligne

Au cours des sept premiers mois de 2023, le nombre de victimes des pyramides financières a atteint 1.300 personnes, soit trois fois plus que pour la période de janvier à juillet 2022. Les femmes représentent la majorité des victimes, avec 921 personnes touchées. Parmi les victimes, on compte également 7 mineurs et 48 retraités. En détaillant par tranche d’âge, on note que 1 victime avait entre 14 et 15 ans, 6 étaient âgées de 16 à 17 ans, 42 de 18 à 20 ans, 242 de 21 à 29 ans, 382 de 30 à 39 ans, 340 de 40 à 49 ans, 181 de 50 à 59 ans et 81 étaient âgées de 60 ans et plus.

Il est à noter que bien que le nombre de victimes ait triplé, le montant total des dommages causés par ces infractions n’a augmenté que de 3,3%, pour atteindre 7,9 milliards de tenges. De ce montant, 7,7 milliards de tenges représentent les pertes subies par les particuliers, tandis que 176,7 millions de tenges concernent les entreprises.

En conclusion, 82 personnes ont été impliquées dans la création et la gestion de pyramides financières au cours des sept premiers mois de 2023, contre 78 l’année précédente, soit une augmentation de 5,1%.

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