Le 2 septembre 2023, Moscou a été le théâtre de consultations politiques entre l’Ouzbékistan et la Russie. Si ces discussions visent officiellement à renforcer les relations bilatérales, elles soulèvent également des questions sur la nature et la direction de ce partenariat. Résultat : derrière la langue de bois diplomatique, il semblerait que les relations entre les deux pays ne se soient guère améliorées.
La délégation ouzbèke, dirigée par le vice-ministre des Affaires étrangères Bobur Usmanov, et la délégation russe, menée par le vice-ministre des Affaires étrangères Mikhail Galuzin, se sont rencontrées dans un contexte de relations fluctuantes entre les deux nations. Depuis le début de la guerre en Ukraine l’Ouzbékistan – comme le Kazakhstan – se tient à distance de Moscou. L’importance des représentants présents indique la gravité des enjeux, mais aussi les incertitudes qui planent autour de cette relation.
Si les discussions ont officiellement porté sur la préparation d’événements bilatéraux et l’état actuel des relations, les détails précis de ces échanges restent discrets. Les domaines de coopération évoqués – politique, commercial, économique, culturel et humanitaire – sont vastes, mais leur mise en œuvre concrète demeure à définir.
Bien que les deux parties aient exprimé leur souhait de maintenir un contact régulier et de développer de nouvelles initiatives, la véritable portée de ces engagements demeure incertaine. La mention d’un « partenariat stratégique et d’alliance » soulève des questions sur les intentions réelles des deux nations et sur l’équilibre de ce partenariat.
Les consultations entre l’Ouzbékistan et la Russie à Moscou ont mis en lumière la complexité et les enjeux de leur relation bilatérale : si les deux pays semblent vouloir renforcer leurs liens, les contours et les implications de ce rapprochement restent à définir. La guerre en Ukraine a laissé des traces…