Fin de l’accord sur les céréales : le Kazakhstan en pole position
l'accord sur les céréales

Face à l’incertitude, le prix du blé kazakh augmente

Les exportateurs de blé kazakh font part d’un intérêt croissant des acheteurs étrangers vis-à-vis de leur marchandise après que la Russie a choisi de mettre fin à l’accord sur les céréales le 17 juillet 2023. Selon Zeinolla Abdumanapov, le directeur de KazGrain, la fédération professionnelle qui réunit les exportateurs de céréales kazakhes, l’intérêt pour le blé kazakh est à des niveaux jamais vus, après une période de demande nulle.

Le prix à l’exportation du blé en direction de l’Ouzbékistan, qui est la principale destination des exportateurs de céréales du Kazakhstan, a également augmenté, passant de 230 à 235 dollars par tonne, fait savoir Zeinolla Abdumanapov dans un entretien au média Kursiv. Dans le même temps, le directeur de la fédération professionnelle note qu’il est difficile de prédire l’importance de la croissance future des prix à l’exportation dans la région.

L’accord sur les céréales a duré 12 mois exactement

Rappelons qu’en juillet 2022, un accord avait été conclu entre la Russie et l’Ukraine concernant l’exportation des céréales. Cet accord, qui avait été médité par l’ONU et la Turquie, avait pour objectif d’éviter une crise alimentaire potentielle. Grâce à cet accord, l’Ukraine a pu exporter 33 millions de tonnes de céréales depuis 2022.

Cependant, le 17 juillet 2023, la Russie a décidé de suspendre sa participation à cet accord, rendant ainsi l’accord invalide. Cette décision a ravivé les inquiétudes concernant la sécurité alimentaire mondiale, étant donné l’importance de l’Ukraine comme l’un des principaux exportateurs de céréales dans le monde. La suspension de cet accord par la Russie a également eu des implications géopolitiques, exacerbant les tensions entre les deux pays.

Illustration par aleksandarlittlewolf sur Freepik

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