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Nouvelles lois pour lutter contre les violences conjugales au Kazakhstan
violences conjugales

Violences conjugales au Kazakhstan : 300 meurtres ont été commis depuis 2021

« Une attention particulière doit être accordée à la prévention des violences conjugales. […] Les statistiques sont décevantes. Au cours des deux dernières années et demie, 300 meurtres ont été commis par des agresseurs. 878 faits d’atteinte grave et 808 faits d’atteinte de gravité moyenne à la santé ont été enregistrés. Plus de 37.000 personnes ont été traduites en responsabilité administrative pour des infractions dans ce domaine. Pour corriger la situation actuelle, un travail préventif global est nécessaire. Et ici, le rôle principal revient aux inspecteurs de police de district. Comme le montre la réalité, si des mesures opportunes sont prises, la plupart des crimes commis sur la base de conflits familiaux et domestiques peuvent être évités, ce qui signifie sauver la vie et la santé de quelqu’un. En fin de compte, le moral de notre société en dépend. La société attend de vous un travail efficace et systématique pour lutter contre les violences conjugales », a déclaré le président du Kazakhstan.

La police doit inculquer des modèles de comportement non-violents

« Les racines de nombreuses maladies sociales, y compris la criminalité, trouvent souvent leur origine dans des familles dysfonctionnelles dans lesquelles l’atmosphère de violence déforme la conscience et la psyché des enfants. Par conséquent, les forces de l’ordre peuvent et doivent jouer un rôle clé dans la transformation du système de valeurs et des modèles de comportement des personnes, c’est-à-dire que le rôle du ministère de l’Intérieur ne doit en aucun cas être sous-estimé. Votre contribution doit être absolument significative », a ajouté Kassym-Jomart Tokaïev.

Kassym-Jomart Tokaïev a par ailleurs noté que cette question est cruciale pour la construction d’un État juste.

Rappelons qu’au 1er juillet 2023, le Kazakhstan a réformé son droit afin de ne plus exiger de plainte de la victime dans les affaires de violences conjugales. Ceci, afin de pouvoir lancer davantage d’enquêtes.

Illustration par jcomp sur Freepik

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