La Communauté des États indépendants envisage une reconnaissance mutuelle des documents
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Reconnaissance mutuelle des documents : un projet d’accord présenté

Imaginez un monde où les documents flottent librement entre les frontières de l’Arménie, la Biélorussie, le Kazakhstan, le Kirghizistan, la Russie, le Tadjikistan et l’Ouzbékistan… Tel est le rêve porté par une réunion tenue le 23 juin 2023 au quartier général de la Communauté des États indépendants (CEI). Des représentants de ces nations et d’organisations telles que l’Assemblée interparlementaire des États membres de la CEI et le Comité exécutif de la Communauté ont participé à ce rendez-vous historique visant à mettre en place une reconnaissance mutuelle des documents.

Lors de cette réunion, l’Ouzbékistan a présenté un projet d’accord modèle, élaboré sur la base du Programme « Reconnaissance mutuelle des documents des travailleurs migrants des États membres de la CEI ». Les experts ont échangé leurs points de vue et ont exprimé leur intérêt à examiner ce projet par les organes compétents de chaque pays. Il faut dire qu’à l’heure actuelle, les passeports, ainsi que les autres documents détenus par les travailleurs migrants, doivent être traduits dans la langue du pays d’accueil, lorsqu’ils s’y déplacent. Certains documents doivent même être apostillés. Autant dire qu’une reconnaissance mutuelle des documents ôterait ces obligations, qui pèsent sur le porte-monnaie des premiers intéressés.

Vers une nouvelle ère de coopération transfrontalière

Pour les travailleurs migrants, cette initiative représente un espoir de fluidité dans le monde du travail, comme un souffle d’air frais dans l’univers parfois rigide de la paperasse. En effet, la réunion a été organisée conformément au Protocole de la réunion sur l’examen du Programme de reconnaissance mutuelle des documents de travail des migrants des États membres de la CEI, qui s’est tenue le 5 octobre 2022 à Minsk.

Après cette rencontre, la décision a été prise d’utiliser les approches et mécanismes du Programme dans le cadre du développement du projet d’accord modèle. Autrement dit, la CEI s’apprête à jeter les bases d’une nouvelle ère de coopération transfrontalière. Ce n’est pas simplement une victoire pour la bureaucratie, mais plutôt une ode à la mobilité et à l’intégration dans cette région du monde.

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