Le référendum constitutionnel tant attendu en Ouzbékistan a été adopté le 1Er mai dernier, conformément aux prévisions des observateurs internationaux. Les résultats préliminaires montrent que plus de 80% des électeurs ont voté en faveur des amendements constitutionnels proposés par le président Shavkat Mirziyoyev.
L’Ouzbékistan se démocratise à petits pas : avec l’approbation du dernier référendum proposé par le pouvoir exécutif de Tachkent, le pays compte rassurer les occidentaux en transformant sa structure institutionnelle. Parmi les changements les plus significatifs figurent la limitation du nombre de mandats présidentiels à deux et la création d’un poste de Premier ministre élu par le Parlement.
Le président Mirziyoyev a félicité le peuple ouzbek pour son engagement civique lors du référendum. « Ce vote historique témoigne de la maturité politique de notre nation et de son engagement en faveur de la démocratie » a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse à Tashkent.
Les résultats du référendum ont été salués par de nombreux observateurs internationaux. L’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) a déclaré dans un communiqué que le vote s’était déroulé dans un climat de transparence et d’équité. « Le fait que plus de 80% des électeurs aient voté en faveur des amendements proposés témoigne de l’engagement de la population ouzbèke en faveur de la démocratie et de la réforme », a déclaré la mission de l’OSCE en Ouzbékistan.
Cependant, plusieurs observateurs internationaux – dont l’OSCE justement – ont critiqué le manque de débat public sur les amendements constitutionnels et ont appelé à une plus grande consultation de la société civile dans le processus de réforme. « Nous saluons les changements positifs apportés à la constitution, mais nous sommes préoccupés par le manque de débat public et de consultation ». Des remarques qui rappellent celles faites au Kazakhstan il y a quelques mois à l’occasion des élections législatives.