Arriérés de salaire : 21.000 salariés kazakhs ont obtenu réparation en 2023
Arriérés de salaire

Le défaut de versement de salaires dans les délais est un fléau au Kazakhstan. Cependant, depuis début 2023, des avancées notables ont été enregistrées par l’engagement vigoureux des inspecteurs du travail.

Arriérés de salaire : les employeurs kazakhs verseront 340.000 euros d’amendes et pénalités

Au Kazakhstan, l’heure est à la réparation pour plus de 21.000 salariés dont les rémunérations avaient pris du retard. En effet, depuis début 2023, les autorités ont mis au jour des arriérés salariaux s’élevant à plus de 6,2 milliards de tenges (environ 12,45 millions d’euros) concernant 24.000 salariés, et ce, à travers 915 entreprises du pays, annonce le ministère du Travail du Kazakhstan. Face à cette situation, l’intervention de l’État a pris la forme de 1.218 injonctions fermes adressées aux dirigeants des entreprises fautives, assorties de pénalités financières totalisant plus de 169,3 millions de tenges (environ 340.000 euros).

Ces mesures rigoureuses ont permis de régulariser la situation, avec plus de 5,3 milliards de tenges (environ 10,64 millions d’euros) finalement versés aux salariés lésés. C’est un message clair qui est ainsi envoyé au secteur entrepreneurial : la négligence des obligations salariales entraîne des conséquences sérieuses.

Arriérés de salaire : de fortes disparités selon les secteurs

En mai 2023, un sondage mené par le site de recrutement HeadHunter Kazakhstan a mis en lumière la disparité des retards de paiement selon les secteurs d’activité. Globalement, 22% des Kazakhs ont été victimes d’arriérés de salaire. Le problème est particulièrement prononcé dans le secteur artistique, les médias et le divertissement (39% des salariés étant victimes d’arriérés de salaires), suivis de près par les milieux du sport et du bien-être (37%), devant le tourisme et l’hôtellerie (31%). En revanche, la fonction publique et le secteur IT semblent épargnés avec seulement 6% et 7% de salariés concernés par ces désagréments, respectivement. Ces données témoignent d’une volonté de régulation, mais aussi de la nécessité d’une vigilance continue pour garantir une justice salariale à travers tous les horizons professionnels du pays.

La protection des droits des travailleurs s’affirme donc comme un axe prioritaire pour le gouvernement kazakh, qui a déjà pris des mesures concrètes en faveur des salariés. L’objectif est clair : aucun salarié ne devrait craindre pour la ponctualité du versement de son salaire. La lutte continue, portant l’espoir d’un avenir où la rétribution du travail serait une certitude inébranlable.

Illustration par Freepik

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