Alors que l’économie mondiale se remet lentement de la pandémie mondiale, le Kirghizistan connaît une évolution notable de son taux d’inflation. Selon un récent rapport de la Banque eurasienne de développement, l’inflation dans le pays devrait ralentir d’ici la fin de l’année.

C’est une baisse inattendue : ayant atteint un pic en juillet avec un taux de 10,3%, la hausse des prix au Kirghizistan a commencé à montrer des signes de ralentissement en août, en tombant à 9,5%. Cette diminution est principalement attribuée à la réduction de la pression exercée par les marchés mondiaux de l’alimentation. En effet, l’impact de l’inflation des produits alimentaires sur l’augmentation de l’indice des prix à la consommation a diminué, passant de 4,8% en juillet à 3,9% en août.

Plusieurs éléments ont contribué à cette dynamique : d’abord, l’inflation des biens non alimentaires est restée stable à 6,3%. Une stabilité provoquée, entre autre, par l’augmentation des impôts indirects sur les produits du tabac, par la hausse des coûts d’importation due à l’augmentation des prix dans les pays partenaires commerciaux, et par les ajustements dans le secteur des services pour s’aligner sur les nouveaux niveaux de prix des composants et des matériaux consommables.

Mieux encore : Les experts de la Banque eurasienne de développement prévoient même une baisse plus marquée de l’inflation au quatrième trimestre. La banque estime que l’inflation au Kirghizistan pourrait se stabiliser à 7,1% d’ici la fin de l’année 2023.

Une bonne nouvelle pour Bichkek, car la maîtrise de l’inflation est cruciale pour la stabilité économique et sociale du pays.